Nous sommes tous concernés, alors autant faire les choses bien. Surtout si vous voulez que vos destinataires reçoivent les beaux emailing de promotion que vous avez créé ! On ne le dira jamais assez, le consentement explicite préalable du destinataire est obligatoire, c’est notre ami RGPD qui le dit. Alors entamez dès maintenant une campagne de “ré-optin” auprès de votre base, en ajoutant également la provenance et une date de création au contact pour être tranquille.
Lorsque l’on pratique l’emailing, une des questions qui revient le plus souvent est celle de la délivrabilité : comment faire pour ne pas tomber en SPAM ? Mais on oublie souvent, qu’une fois les premières barrières anti-spam passées, les destinataires eux-même peuvent signaler votre email et augmenter votre taux de spam.
Chez Koban, on a souvent l’occasion de parler stratégie emailing avec nos clients, et on constate que le signalement en spam est un sujet souvent délaissé qui joue pourtant un rôle très important pour votre réputation. Aujourd’hui, on va se focaliser sur ce point là et voir quelles sont les façons de réduire / éviter un taux de signalement.
Le signalement en SPAM, c’est quoi ?
On compte deux types de spam :
- Les filtres anti-spam qui classent automatiquement votre email dans les courriers indésirables en fonction d’un certain nombre de critères (on y reviendra dans un article dédié)
- Le signalement comme spam effectué directement par le destinataire grâce à un petit bouton « Signaler comme spam »depuis sa messagerie.
Le fait d’être signalé en tant que spam est très mauvais pour un expéditeur. Cela va avoir un impact direct sur votre réputation d’expéditeur et détériorer la délivrabilité de vos prochains emailings. A terme, vos emails risquent de ne même plus atteindre la boîte de réception de vos destinataires.
Mais alors, quels sont les moyens pour éviter tout signalement ?
#1 : Demandez toujours le consentement de vos destinataires
C’est sans doute LA règle la plus importante à retenir : ne pas envoyer de campagne emailing à des destinataires qui n’ont pas explicitement donné leur accord. Que ce soit en BtoB ou BtoC. C’est certainement la première cause de signalement en spam.
En envoyant des campagnes à des inconnus, ces derniers ne comprendront pas pourquoi ils reçoivent cet email. Ils seront agacés et il y a fort à parier qu’ils vous signaleront en spam. Ils ne le feront peut-être pas au bout du premier email, mais au bout du deuxième ou du troisième (et le résultat final sera le même).
La protection des données est un thème au cœur de notre société, chaque consommateur y est aujourd’hui très sensible. Ne pas la respecter vous donnera non seulement une mauvaise image de marque mais détériora également votre réputation en tant qu’expéditeur.
A votre avis, vaut-il mieux envoyer une campagne à moins de destinataires mais avec 0% de signalement et un bon taux d’ouverture ? Ou envoyer un campagne à des milliers de destinataires avec beaucoup de signalement et un faible taux d’ouverture (et donc un mauvais ROI) ?
Chez Koban en tout cas, on a déjà la réponse 😉
Voici quelques règles de base pour respecter le consentement de vos destinataires :
Dites définitivement adieu aux envois massifs à toute la base de données
Vous devez au contraire créer des listes de diffusion spécifiques avec les destinataires ayant accepté de recevoir des informations commerciales de votre part. Attention, les clients qui ont commandé sur votre site web ou rempli un formulaire quelconque n’ont pas forcément accepté de recevoir des emails promotionnels.
Par exemple, je peux commander un produit chez Amazon sans nécessairement vouloir recevoir leur newsletter toutes les semaines.
Comment récolter le consentement de vos destinataires ?
Vous avez plusieurs possibilités pour récolter le consentement de vos destinataires. Premièrement, vous pouvez créer un formulaire d’inscription à vos newsletters sur votre site web. Deuxièmement, vous pouvez rajouter une case à cocher d’inscription sous tous vos formulaires web. Plutôt pratique car les internautes n’ont pas besoin d’aller sur un autre formulaire pour s’inscrire aux newsletters.
Normalement, les logiciels CRM vous aident dans cette démarche et doivent vous permettre de mettre tout cela en place. Chez Koban par exemple, vous avez accès au pavé protection des données sur chaque fiche contact et vous pouvez créer et personnaliser vos propres formulaires.
Le conseil Koban : mettez en avant votre différenciation. Qu’est-ce que l’inscription va apporter au destinataire ?
Évitez au maximum les achats / locations de base de données
Les achats de base de données ont plutôt mauvaise réputation. Non seulement, on y trouve souvent des adresses emails inutilisées ou invalides. Mais aussi, la plupart du temps les destinataires n’ont pas donné leur accord pour recevoir VOS communications. Entre outre, cela risque d’augmenter sensiblement votre taux de signalement en spam.
#2 Gérer votre fréquence d’envoi
Le deuxième point important qui peut jouer sur votre taux de spam est votre fréquence d’envoi. Il faut être vigilant pour ne pas harceler vos destinataires avec des emails trop fréquents. De l’autre côté, il ne faut pas non plus prévoir une fréquence d’envoi trop éloignée par risque d’être oublié par vos destinataires et / ou de n’obtenir aucun retour sur investissement.
Le conseil Koban : annoncer à vos destinataires la fréquence d’envoi de votre newsletter. De cette façon, aucune surprise, vos abonnés savent déjà à quoi s’attendre. Vous pouvez, par exemple, l’annoncer sur votre formulaire ou encore lors de l’envoi du premier email de confirmation d’inscription.
#3 Le double-optin
Le double opt-in permet à vos abonnés de confirmer leur inscription.Entre autres, dès qu’un internaute s’inscrit sur votre site web, il reçoit un email de confirmation sur lequel il doit cliquer pour valider son inscription.
Bien que assez contraignant pour l’utilisateur, le double opt-in reste très efficace contre les signalements ainsi que pour garder une base de données hyper qualitative. Vous pouvez être certain que les abonnés allant au bout du process sont motivés et veulent recevoir du contenu de votre part. Ainsi, vous avez peu de chance d’être signalé en tant que spam.
Koban vous permet de mettre en place la procédure de double opt-in en automatique.
#4 Le nom de l’expéditeur
Le nom de l’expéditeur est une des premières choses que l’on voit dans notre boîte de réception, d’où son importance. Plus le nom de l’expéditeur sera évocateur et presque « familier » pour le destinataire, plus il se sentira en confiance.
Les contacts sont abreuvés d’emails commerciaux tous les jours. Et même si ils ont donné leur accord préalable, ils peuvent ne plus s’en souvenir. Le nom de l’expéditeur doit alors servir de rappel et doit permettre de vous identifier d’un seul coup d’œil. Si ce n’est pas le cas, il risque de se demander qui vous-êtes et pourquoi vous lui envoyez cet email. Et peut-être vous signaler….
Le conseil de Koban :
Dans la mesure du possible, utilisez toujours le même nom d’expéditeur pour vos campagnes marketing. Pensez également à le personnifier pour privilégier la proximité et la confiance. Par exemple, chez Koban, c’est notre marketeuse Léa qui envoi toutes nos newsletters avec le nom « Léa IGGERT de Koban ».
#5 Le lien de désinscription
Le dernier conseil, le plus évident peut-être mais aussi un des plus fondamentaux. On ne le répétera jamais assez, une désinscription n’est pas forcément une mauvaise chose. Une personne désinscrite est une personne qui ne veut pas être en contact avec votre entreprise. Et donc avec qui il n’y aura potentiellement jamais de business.
Ce qu’il faut retenir : il vaut mieux avoir des désinscriptions que des signalements en spam. Evidemment, il est tout de même nécessaire de faire attention à ne pas atteindre un taux de désinscription trop élévé. Pour info, le taux de désinscription moyen en BtoB est de 0,21% à 0,31%.
Dans l’éditeur emailing Koban, le lien de désinscription est automatiquement placé sur tous vos templates. De cette façon, aucune chance de l’oublier. Mais pour aller plus loin, vous pouvez même créer une page de désinscription (très utile quand vous avez plusieurs listes de diffusion) et une page de préférences marketing.
#6 L’astuce bonus : mail tester !
Il existe un petit site gratuit du nom de mail tester qui permet de tester la délivrabilité de votre email. Il suffit d’envoyer votre email à l’adresse indiquée et le tour est joué. Le site va vous donner de nombreuses informations sur votre email et noter votre délivrabilité sur 10.
Cette liste n’est pas exhaustive, nous avons essayé de vous donner des astuces qui sont peu présentées dans d’autres articles. Nous avons fait notamment l’impasse sur les paramétrages techniques (enregistrement du SPF et du DKIM) qui sont indispensables. Mais, si vous travaillez avec un logiciel CRM Marketing, votre éditeur a dû vous accompagner sur ces notions là (comme c’est le cas chez Koban!). Ou encore, sur le respect du ratio texte / image, sur la mise en place de texte de substituions, sur l’ajout de liens sur les images…. Il existe énormément de « petites astuces » pour éviter de tomber dans les SPAM. D’ailleurs, lors de nos formations emailing , l’équipe Koban aborde tous ces points avec vous pour vous permettre de lancer des emailings performants !